Simon Goujon est né le 11 mai 1994 à Toulon dans le Var où il y passera son enfance. En 2012, il commence ses études en Géographie où il étudie les milieux naturels et urbains ainsi que la représentation graphique des données sous forme de carte géographique. C’est cet intérêt grandissant pour l’espace architectural (entre autre) et le graphisme qui le pousse en 2013, à débuter des études en design d’espace au Lycée La Tourrache (La Garde, Var) puis en design événementiel à l’École Supérieur de Design de Marseille (ESDM). Ses années universitaires se concluerons en 2018, par l’obtention du Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Espace-Événementiel.

En 2018, quittant la Provence pour le Sud-Ouest et Montauban, Simon Goujon commence à travailler dans le domaine de l’expertise couleur et matériaux appliquée à l’architecture et au patrimoine. Il s’engage l’année suivante dans le milieu associatif souhaitant partager ses compétences de designer vers une population souvent fragilisée. Cette expérience influence profondément son approche du design. Simon milite ainsi pour un design créatif qui, plus que de communément suivre des tendances ou des consommations ; doit être mise au service de l’humain, favoriser l’implication sociale et développer la créativité et la volonté d’action qui réside en chacun.

En 2019, il s’installe professionnellement à Montauban en tant qu’artiste-auteur. Son travail oscille entre art dans l’espace public (graffiti, pochoir, installation...) et design : espace temporaire, graphisme, court-métrage, illustration jeunesse... À travers ces projets et actions, Simon ambitionne par une approche créative et bienveillante, d’apporter une réponse, proposer « angle d’attaque » face a des enjeux sociaux, politiques et culturels, à l’échelle d’un quartier, d’une ville ; partant du postulat que nous devons nous réapproprier l’espace public.

En 2021, il quitte son poste de designer dans la publicité, trop éloigné des valeurs humaines qu’il souhaite défendre. Depuis, il se consacre pleinement à son activité, à la recherche d’un équilibre entre design et « art fonctionnel » et collabore avec plusieurs artistes et collectifs de créateurs montalbanais.